LE BASKET, AUTREFOIS, A BORDEAUX…

 

Témoignage sur l’Historique du Basket Bordelais

 

par NEW BASKET ATTITUDE,

dernier club créé à Bordeaux.

 

 

Fin décembre, la ville de Bordeaux fêtait le centenaire de la loi 1901.

Sur 8 000 associations, notre projet d’une pièce de théâtre sur l’importance de l’activité Basket dans Bordeaux a été retenu.

Devant près de 400 personnes, les jeunes de NBA ont joué, dansé et mimé ce témoignage.

 

Nous avons dû effectuer un travail de recherche, et nous vous présentons ci-dessous le document distribué au public ce jour-là.

 

 

 


Clubs de Basket disparus ou dont l’activité Basket a disparu (38 clubs)

 

A.S.P.O.M., A.S.C.A.F. Bordeaux, ARLAC Sports, A.S. Police, Banque de France, Bleuet Notre Dame (rue de Pessac), C.A. Municipal, Centre Hospitalier Sport, C.O. Caudéran (rue Etchenique), C.S. Régie de Bordeaux, Coqs Rouges, Eglantine Dupaty, Entente St Seurin, Eveil Bordelais (derrière la Gare St Jean), Fauvettes du Sacré Cœur, Foyer Laïque Montaigne, Girondine des Finances, Girondins de Bordeaux, Goéland de Boutaut, Groupe Laïque Montgolfier, Jeunes de St Rémy, La St Cyrienne, La Flèche, Les Rayons, Maïténa et Amicale Réunis, Naval Club Bordelais, S.A. Bordelais, Stade Bordelais Bastide Benauge, S.B.U.C., St Ferdinand Sports, St Michel, S.C.S. Silencieux, S.C. la Forêt, Sporting Club Bordelais, T.E.O.B., Travailleurs Espoirs Olympiques, Vaillants St Seurin, Vie Radieuse de Bordeaux.

 

 

Clubs existants (12 clubs)

 

A.G.JA. Caudéran              A.S.P.T.T. Bordeaux

Bordeaux Etudiant Club       Chantecler

Jeunes de St Augustin          C.M. Bordeaux Lac

Pompiers de Bordeaux        U.S. les Chartrons

Union St Jean                      Union St Bruno

W. Bordeaux Basket           New Basket Attitude

 

 

La Fédération Comité Côte d’Argent est née le 20 février 1933, son siège se situait au Café Français, Place Pey-Berland, mais il existait déjà des clubs.

 

Chaque paroisse a créé un patronage dont le but était d’occuper les jeunes des quartiers.

 

On jouait sur des terrains en friche, dont les dirigeants traçaient les lignes à la chaux, ou bien dans de petites cours.

 

Interdiction que les filles et les garçons soient ensemble.

 

Si tu voulais jouer le dimanche après-midi, il fallait aller à la messe le matin.

Je me souviens d’un club du Grand Parc où les filles s’entraînaient dans le jardin des sœurs Cluny, où on avait accroché un cercle à un arbre.

 

Ceux qui arrivaient en retard, rejoignaient les autres à vélo.

 

L’hiver, on t’offrait un chocolat chaud.

 

Les filles jouaient en jupette, chaussette blanche, un tee-shirt avec un gros numéro cousu dans le dos et découpé par les femmes de dirigeants dans des protège-cahiers en plastique.

 

L’arbitre était parfois un curé en soutane qui, emporté par sa passion pour sa paroisse, avantageait souvent son équipe.

 

Les scores étaient très faibles, car tu pouvais conserver le ballon plusieurs minutes sans que l’adversaire puisse te le prendre.

 

La première salle (Simiot) fut une salle privée, appartenant à un des dirigeants des Girondins, là où se situe actuellement la salle Kergomard.

La Flèche jouait au Marché Brienne.

 

C’était un honneur de jouer sur les terrains en plein air du Stade Municipal et puis les jeunes en profitaient pour se doucher, car le plus souvent on avait droit qu’au lavabo.

 

Les dirigeants balayaient la neige du terrain ou rebouchaient les trous avec de la terre.

Les joueurs s’entraînaient en culotte bouffante et parcouraient dans les rues ou les chemins près d’un kilomètre pour se rendre des vestiaires aux terrains de jeu.

 

L’hiver, nous connaissions tous les cafés des quartiers où nous prenions une boisson chaude.

Le Marché Victor Hugo, le lieu où se déroulaient les grandes rencontres, les vestiaires se situaient au milieu des caisses à poisson. Il y avait des rats gros comme des chats…

 

Il n’y avait pas que des clubs « patro ». Des instituteurs ont permis de faire découvrir le Basket dans les écoles.

 

Les rencontres étaient acharnées entre les laïcs et les patronages. Un public nombreux. Imagine l’ambiance lors d’une rencontre de quartier entre l’Amicale Laïque Dupaty et les Chartrons…

La Sélection F.F.B.B. perdait souvent contre l’U.R.P.S.O.

 

Dans la période des années fin 50, 1960 à 1970, nous étions au top niveau. Une grande ferveur pour le Basket existait à Bordeaux… Salle Pinson, en 1958, actuellement salle Jean Dauguet, plus de 2 500 entrées payantes.

 

En 1951, les Harlem Globe Trotters sont venus.

Tu pouvais assister à un France / Espagne.

 

La Sélection Côte d’Argent (les meilleurs bordelais) jouait contre des clubs réputés : l’Etoile Rouge de Belgrade, le F.C. Porto , la Sélection Nationale d’Argentine.

Ils étaient invités en Suisse, à Genève.

Des clubs comme Villeurbanne, Roanne, Limoges perdaient à Bordeaux.

 

Des joueurs ont fait partie de l’Equipe de France :

-   en 1948 Juniors : Frotté

-   en 1958 France B : Michel Léglise

-   International A : Philippe Baillot

-   En 1961 international : Michel Audureau


Des professionnels, non. La concurrence des grands clubs était telle que les joueurs s’entraînaient plus sérieusement.

 

Le Basket féminin marchait très bien : le Sporting Club Bordelais.

 

Beaucoup de garçons assistaient à leurs entraînements. Est-ce dû à la nouvelle tenue plus sexy ? la culotte remplaçait le short.

 

A cette période, nous avons eu notre « Jordan » bordelais, un sacré personnage autant que joueur et entraîneur. Il s’appelait Claude, CLAUDE BARBIER.

 

Les matchs se déroulaient à la salle des Peupliers, construite par des bénévoles, ou bien au Palais des Sports, salle archi comble pour voir les premiers américains : Dan Welse, Scoll…

 

Tu vois, N.B.A. s’entraîne dehors, rien n’a changé malgré l’évolution du Basket.

 

Alors, le Basket, une tradition bordelaise ! OUI.

 

 

Toute l’équipe de

New Basket Attitude.

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